My generation, ou pourquoi je suis en accord avec Bourdieu, Bouveresse, Chomsky et moi-même

Dimanche 23 juillet 2006

C’est la canicule en France… et en Europe. Difficile avec ses températures de prendre du repos. Je dois essayer de me lever plus tôt si je veux travailler un peu. La situation au Liban ne cesse d’empirer. Le Hezbollah ne gagnera jamais cette guerre, Israël ne détruira jamais complètement le Hezbollah. En revanche, une certitude, les Libanais paieront très cher en vies innocentes ce conflit. On peut toujours reprocher au Hezbollah sa légèreté après l’enlèvement des deux soldats israéliens mais Israël n’aura jamais les faveurs de l’histoire tant la riposte de Tsahal est disproportionnée.

Pourquoi je suis en accord avec Bourdieu, Bouveresse, Chomsky et moi-même

Je ne suis qu’un simple intello précaire auquel la vie a prêté assez de faveurs pour la gagner de manière passable. Mon seul loisir est de constater à longueur de temps à quel point mon existence est insignifiante. Un peu comme la parabole de l’idiot assez intelligent pour s’en rendre compte (Gide dans Paludes ?), je fais partie de cette multitude – serions-nous des millions que je n’en serais pas étonné – qui sont assez idiots pour accepter un système qu’ils jugent par ailleurs profondément injuste.

Passons sur l’illusion prodigieuse qui voulait que nous, trentenaires, rejetons des babyboomers, soyons les premiers de l’humanité à connaître en même temps le confort moderne, une meilleure répartition des richesses et la liberté (comme si tout d’un coup, l’humanité avait suffisamment mûri pour décréter qu’elle avait atteint son équilibre fondamental et que maintenant, il fallait partager savoirs et richesses pour que le plus possible d’entre nous connaissent le bonheur…). Arrêtons-nous sur la situation actuelle en 2006. Les médias dominant nous vendent un modèle de croissance paradoxale dans lequel l’écart entre les plus riches et les plus pauvres ne cessent de s’accroître – et encore la France semble relativement épargnée si l’on en juge par les critiques du FMI à l’égard des écarts insuffisants entre RMI, SMIC et salaire médian français -, une croissance qui produit des salariés précaires sans toit comme en 1930, une croissance qui exige toujours plus de sacrifices au profit de la mobilité du capital – ce capital toujours en quête d’un meilleur rendement – une croissance enfin qui fait argument majeur pour un libéralisme cynique aujourd’hui encensé par tous les partis.

Voilà le topo. Je n’ajoute pas de chiffres, je rappelle que je ne suis qu’un intello précaire et qu’une recherche documentée ne m’est pas permise, économiquement parlant s’entend. Aujourd’hui, il y a trois choses qui me choquent et justifient cette prise de parole. La première concerne le partage de la connaissance, la seconde les règles de l’économie et la troisième l’ascenseur social.

Papa chanteur

Commençons par la troisième. Le système à prédominance médiatique qui est le nôtre depuis un demi-siècle a consacré nombre de talents dans le domaine des arts et des lettres. Ces derniers en plus de connaître les honneurs ont amassé des fortunes considérables. Soit. Que leurs enfants héritent de cela, personne n’y trouvera à redire (un peu comme le Loto, personne ne trouve ça injuste, pourtant…), mais qu’ils héritent du nom et de la reconnaissance artistique qui va avec, c’est un peu plus inquiétant. Saltimbanques de père en fils, soit, acteurs à succès de père en fils, hum… Mais ce phénomène, pour lequel je crois qu’il est préférable de ne pas citer d’exemples parce que je suis un intello précaire et qu’il n’est pas exclu qu’il y ait quelques contre exemples, n’est que la partie visible d’un mouvement de recréation aristocratique indécent. La reproduction des élites selon Bourdieu montrait quelles règles implicites étaient à l’oeuvre dans la reconnaissance de pairs et ce, malgré les filtres (devrais-je écrire philtre puisque tout cela est magique) égalitaristes de notre République. Ces règles favorisaient les « fils de » tout en professant des critères méritocratiques. Aujourd’hui, nous avons régressé d’un siècle. La méritocratie n’a guère de sens dans une société qui amène huit enfants sur dix au baccalauréat, et deux sur cinq aux études supérieures. Pour sélectionner nos meilleurs éléments, on fait intervenir d’autres critères fondés sur la performance. Tous les diplômés des grandes écoles vous expliqueront que les années les plus difficiles de leur cursus furent celles de la préparation aux concours. C’est durant ces quelques années qu’on leur demande de fournir la démonstration de mérites intellectuels qui sont sans rapport avec une quelconque valeur morale. Combien d’énarques ou de polytechnicien ont-ils un bilan économique positif à l’égard de la société ? Ont-ils créés plus d’emplois que le panel du français moyen, plus de brevets, plus de solidarité ? Sont-ils les moteurs de la croissance, du progrès technique ? Méritent-ils les salaires exorbitants qu’on leur octroie ?

Autrement dit, bénéficient-ils de privilèges indus tels les aristocrates en leur temps ?

Face à cela, [il y a divers éléments chiffrés à ajouter], nous trouvons dans les banlieues de nos grandes villes, une multitude d’individus qui n’ont accès à rien. Rien, c’est-à-dire ni les diplômes des grandes écoles (qu’ils se rassurent, c’est le cas du reste de la France, et personne n’y trouve à redire (c’est un peu comme le Loto…)), ni l’accès au marché du travail, ni la création d’entreprise, ni l’éducation… On appelle ça une fracture sociale, mais on oublie au passage de rappeler que ce genre de fracture handicape non seulement notre modèle social (en témoigne la violence des manifestations de novembre 2005) mais aussi et surtout l’idée même de République. Voilà pour l’ascenseur social. (Je passe sur le phénomène de descenseur social, quoique j’ai bien envie d’appeler tout ça le nouveau censeur social qui choisit son élite selon des critères dignes de ceux de la Loterie nationale).

Les moules s’accrochent

Je remettrais volontiers une couche sur ce sujet pour évoquer un aspect connexe à la question. Le vieillissement des populations occidentales – 40% des Français auront plus de 60 ans en 2020 – entraîne un déplacement du centre de gravité du pouvoir d’achat et du pouvoir tout court. Le pouvoir d’achat, ce ne serait pas grave (nous sommes moins matérialistes qu’il y paraît, et il est vrai que nous aurions mauvais jeu de nous plaindre, nous qui avons tout le confort moderne) si ce n’est que les classes (d’âge) au travail (laborieuses) aujourd’hui sont aujourd’hui touchées par une précarité qui nous renvoie à l’immédiat après-guerre (ou immédiat avant 30 glorieuses). Précarité que symboliquement je ne peux qu’associer au « fils ou à la fille de » qui n’a besoin que de traverser sa crise d’adolescence pour trouver un contrat de travail à 100 briques (je rappelle aux Anciens que ces briques là valent 600 d’hier).

Mais concernant le pouvoir tout court, c’est plus préoccupant. Que les cadres politiques vieillissent ne serait pas grave (Les députés sont en moyenne 20 ans plus vieux en 2002 qu’en 1981, logique non ?) si les jeunes qui percent dans le domaine n’étaient pas du coup aussi les plus cons (c’est la loi du genre, les meilleurs partent toujours les premiers, seuls restent les plus acharnés, ceux qui ont la plus forte propension à reproduire le comportement  de l’huître ou de la moule : s’accrocher.). On constate un phénomène similaire en dehors du politique (et notamment dans le domaine intellectuel ou artistique, j’y reviendrais) (en passant : que Leo Ferré ait attendu de mourir pour arrêter de chanter, soit, mais que Johnny Halliday soit encore vivant…)  dans le « monde de l’entreprise » (« monde de l’entreprise », terre étrangère à la vie,  milieu hostile à l’humain, balayé par des vents de dollars et des tourbillons de plans sociaux, son soleil (la Bourse de New York) peut à n’importe quel moment s’effondrer sur lui-même, ses océans de sans travail sont extensibles à l’infini, ses montagnes de stock-options sont réservés aux Dieux…). Dans ce monde là, notre génération n’en finit pas de faire ses preuves (au nom de la formation continue devenue* ), preuves que réclament des maîtres pour la plupart incultes mais sûrs de leur fait (faîte plutôt). Ils réclament des preuves d’excellence mais ils ne savent mesurer que les avantages salariaux qu’ils s’octroient. Ils ne savent rien (je sais je l’ai déjà dit), n’ont rien à transmettre (c’est pour ça que le knowledge management ne décolle pas) et ont détruit en 30 ans de carrière l’essentiel de leur propre métier sur l’autel de leurs ambitions. Fossoyeurs, va !

Je ne les aime pas. Pour un Bouveresse, j’ai croisé 1 000 BHL.

Les trentenaires trop « mous »

[Villeneuve les Béziers, 30/7/6]

La conséquence de tout ça, c’est d’abord une immense frustration pour nous autres trentenaires en route vers nos quarante ans. Nous avons d’abord bien sagement attendu notre tour. Mais pour la plupart d’entre mes amis, si j’excepte ceux qui d’une manière ou d’une autre font partie de l’élite (diplômés des grandes écoles, ingénieurs ou énarques), la vie n’a été faite que de hauts et de bas, ces derniers étant plus nombreux que les premiers. Et à chaque point bas, nous redécouvrons les vertus de la précarité. Recommençant sans cesse et à jamais notre parcours d’entrée dans le monde professionnel. Si nous sommes  aujourd’hui opérationnels pour n’importe quel genre de job, c’est que nous avons faims, que nous sommes prêts à n’importe quoi pour survivre.

Je suis prêt à admettre comme explication de cet insuccès l’hypothèse de notre médiocrité. Après tout, nous ne faisons pas partie de l’élite, nous n’avons pas su démontrer nos capacités de travail surhumaines durant nos études, et aucun de nos commanditaires n’est censé accepter d’emblée notre excellence. Soit. Faut-il pour autant en déduire que nos aînés nous sont supérieurs pour mériter leur place ? Leur médiocrité a suffi, la nôtre est insuffisante. La seule leçon à tirer de tout cela est que les premiers arrivés ont été les premiers servis. Vive les moules !

A 37 ans, je commence à me sentir aigri. Je culpabilise de n’avoir pas été plus méchant, plus retors, de n’avoir pas cherché à prendre la place de mes supérieurs avec davantage de pugnacité… etc. Je me reproche de ne pas m’être comporté en prédateur. En tueur de vieux, plutôt.

Mais j’entends d’ici l’indignation des aînés : les jeunes d’aujourd’hui n’ont aucun sens de l’effort. De mon temps, il fallait se lever de bonne heure avant d’arriver quelque part, eux ils ont tout (le TGV notamment, qui nous permet de nous lever plus tard), et ils n’arrêtent pas de se plaindre. Et je leur réponds qu’ils ont raison. Nous avons tout certes, sauf une chose : le pouvoir. Et nous en avons assez de regarder nos vieux faire n’importe quoi avec.

Ce qui m’amène au second point de cet exposé. Nos vieux font n’importe quoi. Ils consomment comme quatre. Ils sont corrompus et trouvent cela normal. Ils cultivent l’inefficacité comme rempart contre les jeunes loups (« ce n’est pas en t’agitant dans tous les sens que tu prendras ma place »). Ils trichent. Ils mentent. Ils trompent leur femme. Ils ne font rien à la maison. Le plus grave, c’est que la société fonctionnent selon leurs règles miteuses. Gagner un marché passe par des pots de vin, des fausses facturations. Gagner une élection par des opérations de communication démagogique. En bref, ils sont un sens plus que relatif de l’éthique (ce n’est pas de leur faute me dirait vous, ils ont eu fort à faire avec la société moralisante dans laquelle ils sont nés. Ah mai 68, ça c’était une révolte !). Le problème est que nous n’avons pas envie de jouer avec les mêmes règles.

La constitution européenne ou l’illusion démocratique

Avant de m’attaquer aux règles de l’économie selon nos aînés, règles prépondérantes dans nos sociétés depuis le premier choc pétrolier (en gros depuis les débuts de la financiarisation de l’économie aux dépends de l’industrie), je voudrais faire un détour par le référendum perdu en mai 2005 par nos aînés.

Je ne vais pas raconter à nouveau cette histoire connue de tous. Juste remettre en perspective l’enjeu de ce projet de constitution. Alors que sommes unanimement d’accord pour condamner les barbaries meurtrières du vingtième siècle et pour louer les progrès du vieil Occident incarnés par nos institutions européennes, nous avons pour beaucoup voté non à ce référendum. Fiers de notre monnaie unique, malgré sa propension inflationniste implicite, heureux des contre pouvoirs mis en place par la commission face à certains abus des édiles nationaux, profitant même parfois des programmes d’échanges étudiants genre Erasmus, nous sommes pourtant, nous trentenaires, de fervents européens.

Si fervents qu’à nos yeux, le projet de constitution se devait d’être à la hauteur des enjeux auxquels nous et nos enfants devront faire face demain. L’Europe n’a pas pour vocation à se transformer en forteresse pour Vieux privilégiés face aux assauts des pays du Sud, continuellement surexploités y compris après qu’ils aient gagné leur indépendance. Les enjeux de demain touchent non seulement à la mondialisation de l’économie mais aussi à une menace écologique de très grande ampleur, à des progrès biologiques et nanotechnologiques aux conséquences incalculables, à des risques de conflits majeurs là où l’on ne voit pour le moment que des conflits locaux, etc.

Et la seule réponse qu’on nous propose consiste en un édifice technocratique dans lequel le premier péquin venu verra sans doute possible la meilleure garantie qu’on ne fera rien de bon. Rien de bon dis-je, car ce projet de constitution faisait de la commission et du conseil européens de véritables lieux de pouvoirs opaques face auxquels le Parlement n’était qu’une chambre consultative. Au nom de quoi devrions nous accepter d’avaliser une régression démocratique ? Quelle est la menace qui justifierait que nous donnions les pleins pouvoirs à une bande d’individus nommés par leurs pairs qui n’ont de compte à rendre à personne ?

Les Nazis sont-ils aux portes de l’Europe ? Serait-ce à cause du retour de Mahomet ? Une nouvelle croisade en vue ? Non, je ne vois vraiment pas de bonnes raisons qui justifierait une confiscation des pouvoirs démocratiques, certes insuffisants, mais si chèrement acquis par nos ancêtres.

Quoiqu’en réfléchissant un peu, il y a une cohérence dans tout ça. En plus d’être en bute (vérifier) à nos éternels fléaux (violence sociale, délinquance, inégalités, crises économiques, crises du logement, etc), nos sociétés connaissent aujourd’hui une menace nouvelle qui préoccupe énormément nos élites : l’Europe est en passe d’être reléguée en deuxième division sur le plan économique. La première économie du monde menacée ? Pour conserver notre puissance économique, il va falloir augmenter la pression sur les forces de travail, regagner de la productivité, i.e. siniser la population salariée. Et voici donc se pointer cette vieille rengaine que l’histoire nous a déjà maintes fois jouée : renforcer les pouvoirs des élites pour se protéger d’un peuple appauvri. Simple, non ? Simpliste ? Peut-être.

Elite contre démocratie est une figure certes éculée mais pour autant, elle ne se résume pas à l’une ou l’autre des formes que l’histoire lui a donné : De Périclès en Gorgias, de 1789 à la lutte des classes, en passant par le Front pop ou la désindustrialisation des années 70/80. C’est une figure constamment rejouée, et chaque fois par des acteurs différents dans des situations différentes. L’enjeu de ce projet de constitution était (est toujours d’ailleurs) de redonner les coudées franches à un pouvoir économique qui se sent à juste titre menacé. Mais la réalité de cette menace ne justifie que l’on abandonne la réponse à ceux qui croient être les plus concernés parce qu’ils ont le plus à perdre (ce sont les plus riches et les plus puissants). Qu’ils agissent pour certains en croyant sincèrement faire la synthèse la plus juste (courte) des intérêts privés et collectifs ne fait pas de doute. De là à instaurer une régression démocratique, c’est beaucoup plus douteux (grave).

Ce détour donne une idée de la complexité de la règle du jeu économique. A grande échelle, les enjeux sont tranchés par des institutions non démocratiques comme l’OMC. Et on* laisse penser que le G8 qui réunit pour partie des membres démocratiques sera en mesure de tempérer les ardeurs de puissants intérêts égoïstes. Que la Commission européenne fera de même, etc.

Mais si l’on se définit comme démocrate de façon intègre, chaque point opaque d’un processus de délibération doit être perçu comme une faille du système. Soit qu’elle ait été ménagée exprès pour s’affranchir du jugement démocratique. Soit qu’étant là de facto, les instances privées ne manqueront pas de l’exploiter pour échapper au jeu démocratique. Nous n’avons pas de doute à avoir sur ce point.

Voilà pourquoi je dis qu’ils font n’importe quoi. Et en évoquant l’exemple de la constitution européenne, je ne parle que des plus valeureux de nos aînés, des plus responsables. Les autres sont pires. Car c’est un autre constat auquel nous devons également nous rendre. Ceux qui ont les responsabilités les plus importantes ne sont pas forcément les plus mauvais. Leurs actions sont plus conséquentes, certes, mais ils tiennent leur pouvoir de ceux qui leur abandonne. Ils sont à la mesure de ces derniers. Et je n’ai jamais cru que celui qui souhaite être désigné pour représenter les autres (celui qui lève le doigt en classe) soit nécessairement le plus mauvais. Qu’en revanche, les autres lui demande de commettre des bassesses pour leur profit et que ce dernier les exauce, c’est hélas presque une loi de l’humanité. Je crois donc que le corrupteur est plus coupable que le corrompu. (Observons néanmoins qu’il est de plus en plus difficile de distinguer l’un de l’autre.)


* [Votre serviteur ne sait à l’origine rien faire. Il n’a appris aucun métier qui se traduirait par les mots « certificat d’aptitude professionnelle ». Depuis qu’il a terminé ses étude de philo (où accessoirement, il a appris et compris des tas de choses), il a appris à enseigner à une classe de terminale (pour laquelle il obtenait de bons résultats au bac), à écrire des articles de journaux, à diriger (il y a des choses à parfaire de côté là, mais les bases sont là), à diriger une rédaction, à tenir une caméra, à monter des films, à tenir une compta (là aussi, il y a des progrès à faire), et une foultitude de choses moins impressionnantes et néanmoins indispensables, dont la plupart de mes aînés de 30 ans sont incapables. Tout ça pour illustrer les gains de la formation continue.]

* De façon générale dans ce texte, le « on » désigne le complexe médiatique. C’est une puissance anonyme qui se dit être le reflet de l’opinion commune. « On » lui va comme un gant. « Nous » restera l’apanage de notre génération que je pose par principe comme consciente et responsable. Ce n’est ni plus faux, ni plus juste. Une équivalence de bon aloi, quoi.

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